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La discipline d’Église

Ce que l’on croit

Définition

Dans l’Église chaque membre est redevable à l’assemblée. Dans ce cadre la discipline, c’est le processus par lequel l’Église accompagne les pécheurs en vue de leur repentance.

But de la discipline

La discipline vise à :
  • Amener le pécheur à la repentance et à la restauration
  • Favoriser la santé et la sainteté de l’Église
  • Protéger l’Église, en particulier les plus faibles
  • Préserver le témoignage de l’Église dans le monde
  • Protéger la réputation de Jésus-Christ aux yeux des nations

Ce que l’on fait

Les critères de la discipline d’Église

La discipline est nécessaire lorsqu’un membre de l’Église
  • vit dans une situation de péché avérée 
  • refuse de se repentir

Préambule

  • Les personnes ont le bénéfice du doute jusqu’à ce que les preuves démontrent qu’elles sont coupables.
  • Le cercle de la repentance ne dépasse pas celui de l’offense.
  • Le processus implique le minimum de personnes possibles, c’est le refus de repentance qui conduit à l’élargissement.
  • La durée du processus dépend du temps requis pour constater la repentance.
  • En cas de péché grave et avéré, et en l’absence de repentance, les anciens proposent à l’assemblée une mesure de discipline à effet immédiat (votée lors d’une AGE). 

Le processus de la discipline d’Église (Mt 18.15-22; 1 Co 5)

  1. Si un frère ou une sœur pèche, celui qui en est le témoin a le devoir d’aller le confronter avec douceur et sagesse, dans le but de l’amener à la repentance. (Mt 18.15; Gal 6.1; 1 Th 5.14)
  2. S’il ne se repent pas, le témoin ira le voir avec une ou deux autres personnes. 
  3. S’il refuse de se repentir, les anciens seront informés de la situation et prendront en charge la suite du processus. 
  4. Dans le cas où, malgré leur sollicitation et leur accompagnement, les anciens constatent que le pécheur refuse de se repentir, ils en parleront à l’Église. L’assemblée priera alors que la personne se repente et revienne à Dieu.
  5. Après l’exposition de la situation, et dans le cas où l’on ne constate aucun changement positif, l’assemblée se prononcera:
    1. en déclarant qu’elle ne peut plus confirmer la confession de foi du pécheur non repentant
    2. en lui ôtant sa qualité de membre
    3. en lui interdisant la participation à la cène (pour autant, cette personne pourra, comme tout le monde, participer aux réunions publiques de l’Église)
  6. L’assemblée devra alors traiter cette personne comme un non-croyant, en l’encourageant à revenir à Dieu.
  7. Si, par la grâce de Dieu, le pécheur se repent, il pourra être réintégré à l’assemblée, en tant que membre à part entière. Les anciens pourront proposer une réintégration immédiate qui sera entérinée lors de la prochaine AG.

Le cadre de la discipline d’Église

  • En France, les anciens sont soumis au secret professionnel au même titre que les personnel de santé.[1]
  • Il échangent entre eux le minimum d’information nécessaires dans le cadre d’un secret partagé.
  • Deux exceptions : la non-assistance à personne en danger.[2] et la protection des personnes vulnérables.[3]

[2] Article 223-6 du Code Pénal
[3] Article 434-3 du Code Pénal